Les gâches électriques sont utilisées pour contrôler les accès. Elles permettent de déverrouiller l’ouverture d’un ouvrant à distance par l’intermédiaire d’un bouton poussoir, d’un clavier numérique, d’un interphone ou d’un lecteur de badge ou de carte. Elles sont à poser en applique ou à larder (à encastrer). Elles fonctionnent sous tensions de 12, 24 ou 48 V.
Les gâches en applique ont un sens de pose, main droite ou main gauche. Si la position du demi-tour est en partie haute, il faut choisir une gâche dans le sens opposé de la serrure.
Pour les gâches à larder, une têtière vient se poser autour de la gâche pour la consolider et permettre à l’ensemble d’avoir les mêmes fonctionnalités qu’une serrure à larder (possibilité d’ajout d’un pêne dormant).
Les différents types de fonctionnement des gâches électriques
Les gâches à impulsion ou dites à émission
La libération du demi-tour de la gâche se fait à la mise sous tension. La gâche reste décondamnée uniquement pendant la mise sous tension. L’ajout d’un temporisateur permet de limiter le temps de la décondamnation.
Les gâches à contact stationnaire
La libération du demi-tour de la gâche se fait à la mise sous tension et se maintient mécaniquement jusqu’à l’ouverture de la porte. La fermeture de la porte entraîne une nouvelle condamnation. Cette solution convient aux portes équipées d’un ferme-porte.
Les gâches à impulsion et à décondamnation manuelle
La libération du demi-tour de la gâche se fait à la mise sous tension. La décondamnation manuelle s’obtient en manœuvrant un levier situé sur la gâche qui rend la gâche inactive. Il faut donc penser à manœuvrer de nouveau le levier pour rendre la gâche active.
Les gâches à rupture
La libération du demi-tour de la gâche se fait par coupure du courant. Ce type de gâche est utilisé essentiellement sur les portes d’issues de secours.